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L’assurance emprunteur est souvent perçue comme une formalité administrative imposée par les banques, mais elle joue en réalité un rôle essentiel dans la sécurisation de votre projet immobilier ou de financement. Loin d’être un simple coût supplémentaire, elle constitue une véritable bouée de sauvetage pour vous et vos proches en cas d’événement imprévu. Cet article vous propose une plongée détaillée dans l’univers de l’assurance emprunteur, de son fonctionnement à son cadre légal, en passant par les astuces pour en optimiser le coût.
L’assurance emprunteur, parfois appelée assurance de prêt immobilier, est un contrat distinct de votre crédit, dont l’objet principal est de couvrir le remboursement du capital restant dû et des intérêts en cas de défaillance de l’emprunteur. Cette défaillance peut résulter de différents événements : décès, invalidité permanente, incapacité temporaire de travail ou, dans certaines formules, perte d’emploi.
Contrairement aux idées reçues, l’assurance emprunteur n’est pas systématiquement liée au taux d’intérêt du crédit. Vous avez la possibilité, depuis la loi Lagarde de 2010, de souscrire une assurance externe à votre banque (« délégation d’assurance ») pour obtenir des conditions plus avantageuses.
2.1 Garanties de base
Décès : en cas de décès de l’emprunteur, l’assureur rembourse intégralement le capital restant dû.
Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) : si vous devenez totalement et définitivement invalide, l’assureur prend en charge la totalité de la dette.
2.2 Garanties complémentaires
Invalidité Permanente Totale (IPT) : couvre les situations où l’emprunteur est définitivement incapable d’exercer toute activité professionnelle.
Invalidité Permanente Partielle (IPP) : intervient lorsque l’emprunteur peut encore travailler mais avec un taux d’invalidité compris généralement entre 33 % et 66 %.
Incapacité Temporaire de Travail (ITT) : prend en charge les mensualités du prêt en cas d’arrêt de travail temporaire supérieur à un certain délai de franchise.
Perte d’Emploi : souvent soumise à conditions (durée de cotisation, type de contrat), cette garantie rembourse tout ou partie des échéances en cas de licenciement.
La législation encadre de plus en plus l’assurance emprunteur pour favoriser la concurrence et la protection des consommateurs :
Loi Lagarde (2010) : introduit la possibilité de déléguer son assurance de prêt à un autre organisme que la banque prêteuse.
Loi Hamon (2014) : permet au souscripteur de changer d’assurance dans un délai de 12 mois suivant la signature de l’offre de prêt, sans frais ni pénalités.
Amendement Bourquin (2017) : offre la faculté de résilier chaque année, à date d’anniversaire du contrat, l’assurance emprunteur pour la remplacer par une offre plus compétitive.
Ces trois pilliers légaux ouvrent la voie à des économies substantielles : certains emprunteurs réalisent jusqu’à plusieurs milliers d’euros d’économies sur la durée totale de leur crédit.
Le taux d’assurance est exprimé en pourcentage du capital emprunté. Deux grandes approches coexistent :
Taux fixe : le pourcentage reste identique pendant toute la durée du prêt. Il est simple à anticiper, mais peut s’avérer moins avantageux si votre profil évolue.
Taux dégressif : calculé sur le capital restant dû. Le montant de la prime diminue au fil des remboursements, mais le pourcentage appliqué peut être plus élevé en début de prêt.
Exemple de simulation : Pour un prêt de 200 000 € sur 20 ans, un taux d’assurance global de 0,20 % représente environ 40 € par mois, tandis qu’un taux de 1 % porterait cette mensualité à 200 €, soit un surcoût de 12 000 € sur l’ensemble du prêt.
Âge et état de santé : plus vous êtes jeune et en bonne santé, plus le tarif sera bas. Les surcoûts apparaissent souvent après 50 ans ou en cas de pathologies préexistantes.
Montant et durée du prêt : un prêt de courte durée ou de faible montant génère un coût d’assurance moindre.
Quotité assurée : vous pouvez choisir de couvrir 100 % du capital (un seul emprunteur), ou répartir la couverture (ex. 50/50 pour deux co-emprunteurs). Une quotité à 200 % accroît le coût mais garantit le remboursement intégral même si l’un des emprunteurs est indemnisé.
Exclusions et délais de carence : scrutez les conditions générales pour identifier les pathologies exclues ou les délais avant prise d’effet des garanties.
Afin de vous simplifier la vie et d’accéder aux meilleures offres en quelques clics, nous mettons à votre disposition notre comparateur d’assurance de prêt en ligne.
Voici comment il fonctionne :
Formulaire rapide
Remplissez un rapide questionnaire (montant du prêt, durée, âge, situation professionnelle) pour que le comparateur détermine les garanties adaptées à votre situation.
Réception des devis
Recevez en temps réel plusieurs propositions d’assureurs partenaires, toutes conformes aux exigences de votre banque et aux garanties obligatoires (décès et PTIA).
Estimation des économies
Pour chaque offre, comparez directement le coût total et la différence d’économies potentielles par rapport à votre contrat actuel ou à l’offre groupe de votre banque. Nos simulations montrent souvent des économies allant de 5 000 € à 15 000 € sur la durée du prêt.
Garantie d’équivalence
Chaque devis respecte un niveau de garanties équivalent à l’assurance groupe de votre banque, garantissant ainsi la même couverture tout en réduisant votre coût.
Souscription simplifiée
Une fois l’offre sélectionnée, vous pouvez signer électroniquement votre contrat et envoyer directement le certificat d’assurance à votre établissement prêteur, sans démarches administratives lourdes.
Astuce : n’attendez pas la date d’anniversaire de votre contrat ! Grâce à la loi Bourquin, vous pouvez résilier à tout moment et profiter immédiatement de votre nouvelle offre. Notre comparateur vous guide également dans les délais de résiliation et les pièces à fournir.
Emprunteurs seniors (plus de 65 ans) : tarifs très élevés, il peut être préférable d’opter pour des solutions alternatives (caution bancaire, prêt participatif).
Risques aggravés de santé : la convention AERAS (« s’éAssurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé ») facilite l’accès à l’assurance.
Prêts aidés (PTZ, PAS) : des garanties simplifiées peuvent être proposées, mais l’assurance reste obligatoire.
Oui, grâce à l’amendement Bourquin, à condition de présenter une offre équivalente en garanties et plus avantageuse financièrement.
En cas d’omission ou de mensonge sur votre état de santé, l’assureur peut invoquer la nullité du contrat et refuser l’indemnisation.
En cas d’omission ou de mensonge sur votre état de santé, l’assureur peut invoquer la nullité du contrat et refuser l’indemnisation.
L’assurance emprunteur n’est pas seulement une obligation bancaire : c’est un véritable filet de sécurité pour votre foyer. En maîtrisant les garanties, le cadre légal et les techniques de comparaison, vous pouvez réaliser des économies substantielles sans sacrifier votre protection. N’hésitez pas à solliciter un professionnel pour un diagnostic personnalisé et tirer parti des meilleures opportunités du marché.
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